Document 1
On observe en 2002 la présence d’insectes résistants aux insecticides alors que ces insecticides tuaient tous les insectes en 1970.
On observe que la fréquence des moustiques résistants est beaucoup plus importante dans la zone traitée.
On observe que les insectes présents dans la zone traitée ont des chances de survie aux insecticides beaucoup plus élevée que dans les zones non traitées.
On sait que leurs déplacements sont limités (10 kms).
On en déduit que le traitement effectué à partir d’insecticides n’est plus efficace car certains insectes sont résistants. La résistance aux pesticides semble être plus fréquente quand l’environnement en contient.
Document 2
On observe que le génome de ces insectes est différent entre 1970 et 2002. En effet, il existe 15 copies du gène codant pour l’estérase B chez un insecte résistant en 2002 contre une seule copie en 1970. Le génome a donc subi des mutations.
On sait que les estérases sont des enzymes qui rendent les molécules de pesticides inefficaces. Elles apportent donc une résistance et permettent la survie des insectes.
On en déduit que les insectes résistants ont subi des mutations, par duplication successives, qui leur permettent de résister aux pesticides.
Document 3
On observe que 32 moustiques sur 48, soit 66%, produisent des estérases en grande quantité.
On sait que les estérases sont des enzymes qui rendent les molécules de pesticides inefficaces. Elles apportent donc une résistance et permettent la survie des insectes.
On en déduit que les insectes résistants ont subi des mutations, par duplication successives, qui leur permettent de résister aux pesticides en ayant une plus grande quantité d’enzymes.
Bilan
- Évolution phénotypique vers une résistance aux pesticides
- Innovation génétique à l’origine de la résistance : des duplications successives
-> Production d’une plus grande quantité d’estérase
-> Dégradation des insecticides
-> Résistance aux pesticides
-> Survie des insectes plus importante
- Reproduction des insectes résistants (les seuls qui survivent) dans la zone traitée, donc les innovations génétiques sont transmises car elles présentent un avantage sélectif.
- Migration de certains résistants vers la zone non traitée mais en absence d’avantages sélectifs, ils restent minoritaires.
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